En 2025, l’efficience des projets IT est un impératif stratégique

La conjoncture actuelle souligne la nécessité pour les entreprises de garder le contrôle de leurs projets afin d’en garantir la pérennité. Pourtant, selon le [Standish Group Chaos Report 2022, seulement un tiers des projets IT atteignent leurs objectifs tout en respectant leurs engagements en matière de délais, de budget et de satisfaction utilisateur.

Les limites des frameworks modernes

Les approches AGILE et autres méthodes modernes ont certes amélioré la communication avec les métiers, mais elles ne traitent pas en profondeur les causes structurelles de dérive et d’échec des projets ni les biais cognitifs naturels qui entravent leur réussite.

De plus, peu de dirigeants admettent ouvertement les difficultés rencontrées, souvent par crainte d’un aveu d’échec stratégique. Pourtant, ces problèmes pourraient être anticipés et corrigés en cours de route, évitant ainsi des conséquences dommageables.

L’efficience comme levier de compétitivité

L’efficience ne doit pas être confondue avec l’efficacité. Si l’efficacité vise l’atteinte d’un objectif, l’efficience optimise les ressources utilisées pour y parvenir. Un projet peut être efficace mais non efficient s’il mobilise des ressources disproportionnées. Dans l’IT, l’économie de l’efficacité engendre des coûts exponentiels qui réduisent la valeur créée. Plus les entreprises investissent pour compenser une gestion défaillante, moins elles génèrent de bénéfices réels.

Ce qui ne se mesure pas ne s’améliore pas

Sans vouloir s’approprier la citation de W. Edwards Deming, il ne s’agit pas simplement de savoir si un projet est efficient, mais d’éviter qu’il bascule dans l’inefficience. Il est donc essentiel d’évaluer en continu et avec précision l’état de santé d’un projet. [Répondez à ces 5 questions clés] pour obtenir une première estimation.

L’évaluation d’un projet repose sur l’analyse des risques. Bien qu’il n’existe pas de standard unique, Ogures a développé le modèle de risque des projets IT le plus complet du marché, s’appuyant sur la matrice des causes de dérives et d’échecs formalisée par David Feldman entre 2007 et 2010.

Maîtriser ses risques projets

Traditionnellement, les risques sont évalués selon deux axes : probabilité x criticité. Ce modèle apporte une première compréhension des enjeux, mais il demeure limité face aux interconnexions et influences croisées des risques.

Le modèle de risque intégré à Control Tower™ ajoute un troisième critère : l’axe d’aggravation, offrant ainsi une vision approfondie et permettant une meilleure maîtrise des risques.

Piloter les projets par l’IA

Une simple liste de risques ne suffit pas : anticiper les dérives est clé. C’est pourquoi nous avons conçu Control Tower™, une solution SaaS qui objective les risques, identifie les facteurs aggravants et propose des actions correctives.

En modélisant 20 ans d’expertise dans un cadre structuré, cette solution repose sur un questionnaire fermé permettant d’objectiver les déclarations des chefs de projet. Ces données alimentent un réseau de neurones exploitant des méthodes avancées d’intelligence artificielle pour affiner l’analyse des risques.

L’IA va-t-elle remplacer les chefs de projet ?

Loin de se substituer aux chefs de projet dans un futur proche, l’IA devrait au contraire leur offrir des outils prédictifs et des modèles d’analyse avancés, facilitant l’identification des signaux faibles et optimisant la prise de décision.

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